Vendredi le 7 décembre, vers 13h30 j'ouvre le volet. Eh oui je travaillais de nuit ! Tout est blanc ! Météo France avait raison. J'enfile mes chaussures et attrape mon Canon. J'irai sur la colline de toute façon, il est trop tard pour aller bien loin : dans quelques heures la nuit tombera.
En moins de 10 minutes, je me retrouve au pied du Goeftberg. Seuls les aboiements d'un chien de la maison la plus proche percent au travers du brouillard. A l'instant ou j'écris ces mots, la neige tombe à gros flocons, rajoutant quelques centimètres à la couche existante.
Je monte par le chemin empierré des stations. Les pierres sont invisibles mais je les devine sous mes semelles. J'arrive à la chapelle, puis au sommet de la colline où j'aperçois de nombreuses traces d'animaux. Je me dirige ensuite vers le Stephansberg. Pas un bruit, la nature se tait. Seule la neige crisse sous mes pas. Je prends le tilleul nu en photo. Les feuilles tombées, il semble avoir perdu la moitié de son volume mais il est toujours aussi majestueux. Au retour, je croise enfin quelqu'un. La silhouette, d'abord floue ne prend de la netteté qu'à quelques pas de moi. Pour rentrer, je passe par le petit bois de pins. La vierge du Goeftberg est toujours à sa place. Ce soir encore, la campagne s'endormira sous un manteau blanc.
En montant le chemin de croix.
La chapelle St Wendelin.
Des champs de brume.
Le renard ne semblait pas suivre un itinéraire précis, flairant à droite, à gauche, cherchant à débusquer un lapin...
... ce lapin !
Une ancienne croix se trouve sur le chemin vers le Stephansberg.
Où est sculpté un Christ plutôt longiforme.
Le beau tilleul du Stephansberg. On dit qu'il a plus de 500 ans.
Un jour j'ai lu quelque part qu'il fallait "mettre du rouge" sur une photo pour attirer l'oeil !
La vierge du Goeftberg (alt 380m).
A l'orée du bois de pins.
Hohengoeft, éclairé par un ténébreux soleil d'hiver.