Le Grand Ried est une vaste terre inondable en plaine d'Alsace, qui s'étend de Strasbourg à Sélestat. Cet immense marécage, peu à peu modifié par l'homme, forme un puzzle de prairies humides et de bois de saules et de peupliers. Les crues de l'Ill sont fréquentes au printemps et à l'automne. Les nombreuses résurgences de la nappe phréatique, située à faible profondeur, font en sorte que ces terres sont perpétuellement détrempées.
Au début du sentier, nous croisons un ornithologue qui nous prévient que la suite du parcours risque d'être "un peu plus humide". Voyant nos chaussures de rando taille basse, il nous conseille de "déchausser" pour le passage des flaques un peu profondes... Je pense que s'il nous avait dit qu'on aurait de l'eau jusqu'aux genoux, nous aurions rebroussé chemin sur le champs. Bien qu'il y ait eu du soleil, la température n'excédait pas 7°, et l'eau était encore plus fraiche... Malgré tout, une bonne expérience !
Carte IGN : 3717 ET
Les prairies inondées du Grand Ried.
Sur la plus haute "butte" est batti le Haut Koenigsbourg.
Après les fortes pluies, l'Ill sort de son lit.
Le site est classé réserve naturelle régionale.
Les chemins sont "un peu humides"...
Les paysages sont sauvages, magnifiques.
De l'eau jusqu'aux mollets, plus loin ce sera pire !
Le Hollockgraben, fossé de drainage de l'Ill.
L'Illwald est inondé par de nombreux cours d'eau tels que le Forstlach, le Krummlach, le petit Rheinweg, le Schiffwasser...
Les ornithologues sont nombreux à venir photographier les oiseaux, surtout au printemps.
Dans le forêt alluviale de l'Illwald on trouve des saules, des aulnes mais aussi des hêtres et des chênes.
Et aussi des cigognes et nombres d'oiseaux d'eau.
Un peu de verdure pour matérialiser le chemin, parfois l'eau recouvre aussi l'herbe...
La forêt de l'Illwald est la seule en Alsace où l'on recense des daims à l'état sauvage.
Cigogne blanche à l'affût.
La fin du parcours est plus sèche.
La chapelle Notre Dame du chêne. Jusqu'au 19ème siècle, il n'y avait pas de chemins forestiers dans l'Illwald. Les pèlerins devaient donc se faire conduire en barque jusqu'à la chapelle, en remontant le cours du Schiffweg (d'où le nom du cours d'eau). Ou alors, ils devaient traverser les prairies marécageuses et dangereuses, inondées en hiver et infestées de moustiques et de taons en été...
L'abri près de la chapelle. Il ne faut pas qu'on s'arrête trop longtemps, sinon gare au refroidissement !
Juste le temps de savourer ces sandwiches...
Merci de votre visite et à bientôt !